Voyage de Napoléon en Normandie - 1802

Bonaparte quitta Paris le 29 octobre 1802 pour aller visiter le champ de bataille d'Ivry.
A 16h il était à Evreux où il passait la nuit, le 30 il traversait Louviers où il fut reçu par une garde d'honneur.
Le 30 à 15h, le premier consul faisait son entrée à Rouen avec madame Bonaparte. Il y descendit à l'hôtel de la préfecture et il y fut reçu par le maire. Il s'était formé à Rouen un corps de cavalerie appelé "garde volontaire à cheval".
Le 3 novembre, Bonaparte quittait Rouen pour Elbeuf, Une compagnie de soixante volontaires à cheval, tous citoyens d'Elbeuf, était venue à sa rencontre.
Le premier consul rentrait à Rouen le 5 novembre à 6h, passant à 10h à Caudebec. A Yvetot, une compagnie de volontaires à cheval, lui servit de garde d'honneur pendant toute la traversée du territoire. A sa sortie du territoire cette garde fut relevée par une compagnie de Bolbec formée de 45 jeunes fabricants ou commerçants.
Le 5 novembre, dans la soirée, Bonaparte entrait au Havre. A sa rencontre était venue jusqu'à Harfleur, la garde d'honneur du Havre. 218 hommes, soit 5 compagnies des gardes à cheval et des canonniers. Level était le commandant du bataillon, Boulanger était capitaine des canonniers et Moulin, capitaine des gardes à cheval.
Le 9 novembre, Bonaparte quittait le Havre pour Dieppe. En cours de route il traversa Fécamp où 40 jeunes vinrent à 4 kilomètres de la ville faire escorte au chef de l'état. A 18h l'empereur arrivait à Dieppe où il trouve comme garde d'honneur une compagnie de jeunes citoyens en uniforme. De Dieppe, le premier consul fit plusieurs excursions, notamment sur le théâtre de la bataille d'Arques où il fut accompagné de plusieurs jeunes gens de la cavalerie dieppoise qu'il traita avec la plus grande bonté.
Parti de Dieppe le 12 novembre à 6h, Napoléon traversait Neufchatel puis Gournay où l'attendait une garde de trente cavaliers.
Le 12 au soir, l'empereur couchait à Gisors, à la manufacture du citoyen Moris et le lendemain à 11h entrait à Beauvais.
Le 14 au soir, un coup de canon annonçait à Paris, que le premier consul était rentré à Saint-Cloud à 7h30.

 

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